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L'occultisme ne s'épanouit vraiment que lorsqu'il est soumis au Divin. La Mère

EVESTRUM XXIIe texte

Deuxième Livre de La Philosophie aux Athéniens, Paracelse 


Vingt-deuxième texte.

On reconnaît donc l'avenir dans les éléments, parce que les evestra y ont leur demeure. Les uns sont dans l'eau, d'autres dans les miroirs, d'autres dans les cristaux, d'autres sur les ongles polis, d'autres dans le mouvement des eaux, d'autres dans le chant, d'autres enfin dans l'âme. En toutes ces choses, l'evestrum peut avoir son lieu. Le Très-Haut possède un evestrum mysteriale en qui l'on peut voir son essence et ses attributs. Par l'evestrum mysteriale, on peut connaître tout ce qui est bien et lumineux. Mais à l'opposé, ce qui est damné possède aussi un evestrum dans le monde ; en lui on peut connaître le mal et tout ce qui brise l'ordre de la nature. Et quoique les deux soient evestrit ils ne rencontrent pas notre vie. C'est seulement par notre evestrum que nous nous connaîtrons. Les evestra se trouvent dans toutes les créatures, raisonnables ou non, sensibles ou insensibles. Et tous, en outre, sont prophètes. Car l'evestrum est un esprit qui enseigne l'astronomie. Non que l'on puisse connaître par la nati­vité ou le pronostic, grâce aux étoiles, mais par l'evestris qui a son être et son essence en elles, à la manière d'une image dans un miroir, ou d'une ombre dans l'eau ou sur la terre. Et de la même manière que les créatures doivent aller et venir, ainsi se montrent les astres. Non pas qu'ils aient leur cours de leur propre nature, ni qu'ils rencontrent l'humide et le froid de la terre, mais c'est que l'essence de la terre est ainsi. Cela a été formé et partagé dans le ciel, mais pas autrement que comme un evestrum ou un pouvoir.



TEXTES PHILOSOPHIQUES de THÉOPHRASTE BOMBAST von HOHENHEIM
PHILOSOPHIE AUX ATHÉNIENS

  
Les sept livres de l'Archidoxe magique